Crowdfunding, business angels… Quel financement pour votre entreprise ?

Question cruciale ! Une fois le concept de votre entreprise trouvé, quid de son financement aux USA ? La problématique est évidemment d’une importance vitale, surtout lorsque l’on sait que la grande majorité des entreprises ferment dans les deux premières années qui suivent leur création, en raison de fonds insuffisants. Voici donc quelques pistes afin de trouver la meilleure façon de financer votre projet professionnel aux USA…

Avant la recherche de fonds, la planification

Très peu d’entreprises arrivent à  rapidement générer des bénéfices suffisants pour autofinancer leur développement dans les toutes premières années de création. Aussi, en amont, avant de chercher à  lever des fonds pour le lancement de l’affaire, faut-il penser au budget nécessaire aux deux premières années de vie de votre entreprise. Prévisionnel budgétaire, cash-flow… sont autant de choses qu’il est nécessaire de planifier.

Le crédit bancaire, ou pas…

Le recours aux banques pour financer votre entreprise n’est pas nécessairement la bonne solution. La raison est simple, les banquiers sont extrêmement frileux quant à  délivrer des crédits aux start-up.

Le comité du crédit n’acceptera d’accorder un crédit à  une entreprise, que si celle-ci lui fournit des garanties de stabilité, tels d’importants actifs, mais également des garanties personnelles ou encore des garanties d’organismes étatiques (Small Business Administration ou EximBank). D’autre part, pour prétendre à  un éventuel prêt, il faut que l’entreprise soit établie depuis un minimum de 3 ans, et que son cash-flow soit assez sûr pour permettre de prendre en charge le remboursement du prêt et des intérêts. Cette situation est valable pour les banques américaines, comme françaises.

Le crowfunding : patience et prise de risque

Cette solution de financement participative est de plus en plus utilisée pour les très petites structures possédant un concept novateur. Si le crowdfunding a déjà  fait ses preuves, il faut aimer jouer et savoir ne pas être déçu. Opter pour le crowdfunding peut se révéler long et infructueux, surtout si votre entreprise n’est pas originale.

S’associer à  d’autres entreprises

Opter pour le co-entreprenariat, via un joint-venture, peut être une solution intéressante. Le joint-venture vous permettra en effet de vous associer à  une ou plusieurs autres entreprises aux ressources ou compétences complémentaires, qui ont-elles-mêmes besoin de votre expertise autant que vous aurez besoin de leurs capitaux. Le joint-venture permet la mise en commun des savoirs, technologies ou ressources, permettant ainsi à  chacune des entreprises d’atteindre des objectifs qu’elle ne pourrait atteindre seule. D’autre part, pour prétendre à  un éventuel prêt, il faut que l’entreprise soit établie depuis un minimum de 3 ans, et que son cash-flow soit assez sûr pour permettre de prendre en charge le remboursement du prêt et des intérêts. Cette situation est valable pour les banques américaines, comme françaises.

Rechercher des investisseurs

Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe 2 types d’investisseurs :

  • Les investisseurs passifs sont ceux qui deviennent actionnaires de l’entreprise par leur investissement, mais qui restent extérieurs à  l’entreprise et ne prennent pas part à  son activité (Les capitaux risqueurs, particuliers…).
  • Les investisseurs actifs, sont, quant à  eux, ceux qui investissent et contribuent à  l’activité de l’entreprise et à  son développement (associés).

Les capitaux risqueurs

De la même manière que pour les banques, les capitaux risqueurs ou capital venture sont rarement une solution pour une entreprise qui part de zéro. Ces professionnels vont généralement apporter du capital dans des entreprises innovantes ou des technologies considérées comme étant à  fort potentiel de développement et de retour sur investissement. Ils sont intéressés par les « gros coups », à  savoir des entreprises pour lesquelles le capital nécessaire est à  minima de 500 000 dollars et sur lequel ils pensent avoir un retour sur investissement de l’ordre de 10 fois la somme engagée.

D’autre part, ils privilégieront en règle générale des sociétés fonctionnant déjà  bien, mais ayant besoin de capitaux supplémentaires pour commercialiser un produit ou service existant sur un marché plus grand.

Les « business angels »

Les business angels fonctionnent sur le même principe que les capitaux risqueurs, à  quelques différences près. Les business angels investissent leur argent personnel, sur des sommes moins importantes, entre 50 000 et 100 000 dollars en général. Souvent sur des entreprises avec peu de chiffres d’affaires, mais dont le lancement est déjà  fait ou en cours. Plus qu’une entreprise qui a fait ses preuves, ils misent sur le potentiel d’une idée, d’une entreprise. Et s’ils espèrent un retour sur investissement, de type financier, c’est souvent pour eux un « investissement personnel », car ils prennent directement part à  l’aventure entrepreneuriale de l’entreprise qu’ils financent.

Les associés

Ce sont encore les associés qui restent sans doute la meilleure solution pour trouver des fonds d’investissement. Pour l’entrepreneur qui amène son concept, c’est évidemment la solution la plus préférable, car un associé apporte un financement à  un projet auquel il croit très fort. Par ailleurs, son investissement dans le développement de l’entreprise est total.

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