Tendance immobilier : acheter à plusieurs dans la Silicon Valley
Acheter un bien immobilier dans la Silicon Valley est loin d’être à la portée de toutes les bourses. Avec un prix de départ de deux millions de dollars, certains investisseurs font appel à une nouvelle tendance : acheter à plusieurs.
Que cela soit pour rénover puis revendre, ou bien louer le bien à l’année, cet investissement suscite beaucoup d’intérêt. Explications avec Catherine Hendricks, spécialiste immobilière dans la région depuis plus de 15 ans.
Investir.US: Comment décririez-vous les différences entre marché immobilier dans la Baie et celui à San Francisco ?
Catherine Hendricks : Il est important de connaître les spécificités des deux zones afin d’acquérir le bien le plus adapté. à San Francisco, on trouve de nombreux appartements, des lofts, mais aussi des maisons victoriennes, facilement divisibles en petits espaces.
Dans la Baie, on trouve de jolies maisons «mid-century», historiquement listées, où les familles aiment particulièrement s’installer. C’est aussi l’endroit où les sièges sociaux des grandes entreprises technologiques se situent comme Google à Mountain View, Facebook à Menlo Park, en passant par Apple à Cupertino.
Comme vous vous en doutez, la demande a énormément augmenté depuis l’explosion de la Silicon Valley. Que cela soit à Mountain View, Cupertino, Sunnyvale, Palo Alto, Menlo Park, Redwood City, San Carlos, Atherton, Los Altos ou encore Los Altos Hills, la plupart des employés des grandes entreprises veulent habiter à proximité de leurs bureaux.
Or il faut savoir que certaines villes résidentielles, comme Redwood City, ont même construit sur l’eau… Mais la situation géographique même de la région, entourée d’eau, limite les nouvelles constructions. Le marché de l’immobilier est saturé et donc logiquement, acquérir un bien prend du temps.
Investir.US : Compte tenu de ce marché, considérer un achat à plusieurs semble une bonne alternative. Comment l’envisager ?
Catherine Hendricks : La loi américaine est très différente de la régulation française. Ici, l’offre doit être déjà prête lorsque je propose le dossier de mes clients à un vendeur. Qui dit marché saturé, dit beaucoup plus de demandes que d’offres : la concurrence est rude…
Mon conseil: il faut être sûr de bien comprendre les termes de l’offre, examiner les rapports d’inspections de la maison… Il faut être à même de comprendre le fonctionnement du marché. Pour cela, il est essentiel de s’appuyer sur un agent expérimenté, qui connaît tous les rouages du marché local.
L’agent s’assurera de bien guider tous les acheteurs dans ce long processus, de la visite de la maison, jusqu’au montage d’un dossier qui peut se révéler complexe. Le contact humain est essentiel dans la culture américaine, et vous en aurez besoin tout au long de cette transaction.
Investir.US : Que se passe t-il ensuite ?
Catherine Hendricks : Tout d’abord, il y a plusieurs aspects à examiner : le côté fiscal, le côté légal et le côté monétaire par exemple, faut-il payer en cash ou recourir à un emprunt?
La compréhension du contrat et de l’état de la propriété que vous achetez – inspections, environnement, par exemple – joue un rôle primordial dans le succès de la vente.
Ensuite, l’achat d’une maison est un travail d’équipe avec l’agent immobilier. Il se chargera de toutes les mises en relation, ainsi que du suivi avec les nombreux interlocuteurs : prêteurs pour crédit immobilier, inspecteurs, assureurs..
Enfin, le prix du listing est un prix de départ. Il faut être prêt à surenchérir pour obtenir la maison désirée. Là encore, l’agent va avoir un rôle essentiel, de négociateur et de médiateur parfois, surtout en cas d’achat à plusieurs, où les opinions sur le sujet peuvent diverger.
Investir.US : Qu’est-ce qu’un bon investissement en groupe ?
Catherine Hendricks : Dans le cas particulier d’un investissement à plusieurs, il faut en premier lieu être très clair sur le but de l’achat. Est-ce un investissement locatif, une résidence principale pour le groupe, ou bien une résidence secondaire ? Cette décision peut avoir un impact sur le taux d’intérêt accordé par les banques.
Ensuite – et je ne le répèterai jamais assez : pensez location, location, location’ (« emplacement, emplacement, emplacement »)! Ici, c’est l’emplacement qui fait toute la valeur d’un bien immobilier, exactement comme en France !
Cela dit, il est assez difficile de se tromper si l’on choisit la Silicon Valley ou la ville de San Francisco même : les prix de l’immobilier ne cessent de monter.
Tout bien immobilier acheté dans l’une de ces deux zones sera un bon investissement, quoiqu’il arrive, dans un marché porté non seulement par les grandes entreprises de la tech comme Google, Facebook, Apple, mais également par un nombre important de start-ups à fort potentiels, ou encore de la prestigieuse université de Stanford.
Cet incroyable dynamisme fait que la région a été très peu affectée par la crise des subprimes en 2008 contrairement à la grande majorité du pays.
Pour vous donner un exemple, un maison de trois chambres achetée il y a dix ans à Palo Alto coûtait aux environs de 600 000 dollars à l’époque… Elle s’arrache aujourd’hui désormais aux alentours de trois millions ! Et les prix grimpent toujours. Une excellente nouvelle pour revendre la maison, le jour venu.
Investir.US : Quelles sont vos astuces pour bien se préparer à un achat ?
Catherine Hendricks : Assurez-vous d’être bien entourés et d’avoir envie de la même chose : si une personne souhaite acheter un appartement alors que le reste du groupe veut absolument une maison avec jardin, la réconciliation sera impossible !
Si l’un des acheteurs «cède» aux autres, personne ne profitera pleinement du bien. Selon moi, c’est le seul risque d’un achat en groupe : chaque investisseur doit être impliqué dans toutes les étapes de l’achat.
Une fois la décision prise, consultez absolument un agent, pour vous conforter dans votre décision d’une part, et pour vous assurer que vous comprenez le processus d’achat.
L’acquisition du bien va engendrer des frais additionnels en plus du prix du bien immobilier per se, il faudra prévoir de faire face à cela, et s’assurer que les conditions financières sont remplies mais dans certaines conditions… Il y aura aussi des bénéfices, comme la déduction des impôts d’un certain montant des intérêts.
Tendance immobilier : acheter à plusieurs dans la Silicon Valley
Acheter un bien immobilier dans la Silicon Valley est loin d’être à la portée de toutes les bourses. Avec un prix de départ de deux millions de dollars, certains investisseurs font appel à une nouvelle tendance : acheter à plusieurs.
Que cela soit pour rénover puis revendre, ou bien louer le bien à l’année, cet investissement suscite beaucoup d’intérêt. Explications avec Catherine Hendricks, spécialiste immobilière dans la région depuis plus de 15 ans.
Investir.US: Comment décririez-vous les différences entre marché immobilier dans la Baie et celui à San Francisco ?
Catherine Hendricks : Il est important de connaître les spécificités des deux zones afin d’acquérir le bien le plus adapté. à San Francisco, on trouve de nombreux appartements, des lofts, mais aussi des maisons victoriennes, facilement divisibles en petits espaces.
Dans la Baie, on trouve de jolies maisons «mid-century», historiquement listées, où les familles aiment particulièrement s’installer. C’est aussi l’endroit où les sièges sociaux des grandes entreprises technologiques se situent comme Google à Mountain View, Facebook à Menlo Park, en passant par Apple à Cupertino.
Comme vous vous en doutez, la demande a énormément augmenté depuis l’explosion de la Silicon Valley. Que cela soit à Mountain View, Cupertino, Sunnyvale, Palo Alto, Menlo Park, Redwood City, San Carlos, Atherton, Los Altos ou encore Los Altos Hills, la plupart des employés des grandes entreprises veulent habiter à proximité de leurs bureaux.
Or il faut savoir que certaines villes résidentielles, comme Redwood City, ont même construit sur l’eau… Mais la situation géographique même de la région, entourée d’eau, limite les nouvelles constructions. Le marché de l’immobilier est saturé et donc logiquement, acquérir un bien prend du temps.
Investir.US : Compte tenu de ce marché, considérer un achat à plusieurs semble une bonne alternative. Comment l’envisager ?
Catherine Hendricks : La loi américaine est très différente de la régulation française. Ici, l’offre doit être déjà prête lorsque je propose le dossier de mes clients à un vendeur. Qui dit marché saturé, dit beaucoup plus de demandes que d’offres : la concurrence est rude…
Mon conseil: il faut être sûr de bien comprendre les termes de l’offre, examiner les rapports d’inspections de la maison… Il faut être à même de comprendre le fonctionnement du marché. Pour cela, il est essentiel de s’appuyer sur un agent expérimenté, qui connaît tous les rouages du marché local.
L’agent s’assurera de bien guider tous les acheteurs dans ce long processus, de la visite de la maison, jusqu’au montage d’un dossier qui peut se révéler complexe. Le contact humain est essentiel dans la culture américaine, et vous en aurez besoin tout au long de cette transaction.
Investir.US : Que se passe t-il ensuite ?
Catherine Hendricks : Tout d’abord, il y a plusieurs aspects à examiner : le côté fiscal, le côté légal et le côté monétaire par exemple, faut-il payer en cash ou recourir à un emprunt?
La compréhension du contrat et de l’état de la propriété que vous achetez – inspections, environnement, par exemple – joue un rôle primordial dans le succès de la vente.
Ensuite, l’achat d’une maison est un travail d’équipe avec l’agent immobilier. Il se chargera de toutes les mises en relation, ainsi que du suivi avec les nombreux interlocuteurs : prêteurs pour crédit immobilier, inspecteurs, assureurs..
Enfin, le prix du listing est un prix de départ. Il faut être prêt à surenchérir pour obtenir la maison désirée. Là encore, l’agent va avoir un rôle essentiel, de négociateur et de médiateur parfois, surtout en cas d’achat à plusieurs, où les opinions sur le sujet peuvent diverger.
Investir.US : Qu’est-ce qu’un bon investissement en groupe ?
Catherine Hendricks : Dans le cas particulier d’un investissement à plusieurs, il faut en premier lieu être très clair sur le but de l’achat. Est-ce un investissement locatif, une résidence principale pour le groupe, ou bien une résidence secondaire ? Cette décision peut avoir un impact sur le taux d’intérêt accordé par les banques.
Ensuite – et je ne le répèterai jamais assez : pensez location, location, location’ (« emplacement, emplacement, emplacement »)! Ici, c’est l’emplacement qui fait toute la valeur d’un bien immobilier, exactement comme en France !
Cela dit, il est assez difficile de se tromper si l’on choisit la Silicon Valley ou la ville de San Francisco même : les prix de l’immobilier ne cessent de monter.
Tout bien immobilier acheté dans l’une de ces deux zones sera un bon investissement, quoiqu’il arrive, dans un marché porté non seulement par les grandes entreprises de la tech comme Google, Facebook, Apple, mais également par un nombre important de start-ups à fort potentiels, ou encore de la prestigieuse université de Stanford.
Cet incroyable dynamisme fait que la région a été très peu affectée par la crise des subprimes en 2008 contrairement à la grande majorité du pays.
Pour vous donner un exemple, un maison de trois chambres achetée il y a dix ans à Palo Alto coûtait aux environs de 600 000 dollars à l’époque… Elle s’arrache aujourd’hui désormais aux alentours de trois millions ! Et les prix grimpent toujours. Une excellente nouvelle pour revendre la maison, le jour venu.
Investir.US : Quelles sont vos astuces pour bien se préparer à un achat ?
Catherine Hendricks : Assurez-vous d’être bien entourés et d’avoir envie de la même chose : si une personne souhaite acheter un appartement alors que le reste du groupe veut absolument une maison avec jardin, la réconciliation sera impossible !
Si l’un des acheteurs «cède» aux autres, personne ne profitera pleinement du bien. Selon moi, c’est le seul risque d’un achat en groupe : chaque investisseur doit être impliqué dans toutes les étapes de l’achat.
Une fois la décision prise, consultez absolument un agent, pour vous conforter dans votre décision d’une part, et pour vous assurer que vous comprenez le processus d’achat.
L’acquisition du bien va engendrer des frais additionnels en plus du prix du bien immobilier per se, il faudra prévoir de faire face à cela, et s’assurer que les conditions financières sont remplies mais dans certaines conditions… Il y aura aussi des bénéfices, comme la déduction des impôts d’un certain montant des intérêts.
Tendance immobilier : acheter à plusieurs dans la Silicon Valley
Acheter un bien immobilier dans la Silicon Valley est loin d’être à la portée de toutes les bourses. Avec un prix de départ de deux millions de dollars, certains investisseurs font appel à une nouvelle tendance : acheter à plusieurs.
Que cela soit pour rénover puis revendre, ou bien louer le bien à l’année, cet investissement suscite beaucoup d’intérêt. Explications avec Catherine Hendricks, spécialiste immobilière dans la région depuis plus de 15 ans.
Investir.US: Comment décririez-vous les différences entre marché immobilier dans la Baie et celui à San Francisco ?
Catherine Hendricks : Il est important de connaître les spécificités des deux zones afin d’acquérir le bien le plus adapté. à San Francisco, on trouve de nombreux appartements, des lofts, mais aussi des maisons victoriennes, facilement divisibles en petits espaces.
Dans la Baie, on trouve de jolies maisons «mid-century», historiquement listées, où les familles aiment particulièrement s’installer. C’est aussi l’endroit où les sièges sociaux des grandes entreprises technologiques se situent comme Google à Mountain View, Facebook à Menlo Park, en passant par Apple à Cupertino.
Comme vous vous en doutez, la demande a énormément augmenté depuis l’explosion de la Silicon Valley. Que cela soit à Mountain View, Cupertino, Sunnyvale, Palo Alto, Menlo Park, Redwood City, San Carlos, Atherton, Los Altos ou encore Los Altos Hills, la plupart des employés des grandes entreprises veulent habiter à proximité de leurs bureaux.
Or il faut savoir que certaines villes résidentielles, comme Redwood City, ont même construit sur l’eau… Mais la situation géographique même de la région, entourée d’eau, limite les nouvelles constructions. Le marché de l’immobilier est saturé et donc logiquement, acquérir un bien prend du temps.
Investir.US : Compte tenu de ce marché, considérer un achat à plusieurs semble une bonne alternative. Comment l’envisager ?
Catherine Hendricks : La loi américaine est très différente de la régulation française. Ici, l’offre doit être déjà prête lorsque je propose le dossier de mes clients à un vendeur. Qui dit marché saturé, dit beaucoup plus de demandes que d’offres : la concurrence est rude…
Mon conseil: il faut être sûr de bien comprendre les termes de l’offre, examiner les rapports d’inspections de la maison… Il faut être à même de comprendre le fonctionnement du marché. Pour cela, il est essentiel de s’appuyer sur un agent expérimenté, qui connaît tous les rouages du marché local.
L’agent s’assurera de bien guider tous les acheteurs dans ce long processus, de la visite de la maison, jusqu’au montage d’un dossier qui peut se révéler complexe. Le contact humain est essentiel dans la culture américaine, et vous en aurez besoin tout au long de cette transaction.
Investir.US : Que se passe t-il ensuite ?
Catherine Hendricks : Tout d’abord, il y a plusieurs aspects à examiner : le côté fiscal, le côté légal et le côté monétaire par exemple, faut-il payer en cash ou recourir à un emprunt?
La compréhension du contrat et de l’état de la propriété que vous achetez – inspections, environnement, par exemple – joue un rôle primordial dans le succès de la vente.
Ensuite, l’achat d’une maison est un travail d’équipe avec l’agent immobilier. Il se chargera de toutes les mises en relation, ainsi que du suivi avec les nombreux interlocuteurs : prêteurs pour crédit immobilier, inspecteurs, assureurs..
Enfin, le prix du listing est un prix de départ. Il faut être prêt à surenchérir pour obtenir la maison désirée. Là encore, l’agent va avoir un rôle essentiel, de négociateur et de médiateur parfois, surtout en cas d’achat à plusieurs, où les opinions sur le sujet peuvent diverger.
Investir.US : Qu’est-ce qu’un bon investissement en groupe ?
Catherine Hendricks : Dans le cas particulier d’un investissement à plusieurs, il faut en premier lieu être très clair sur le but de l’achat. Est-ce un investissement locatif, une résidence principale pour le groupe, ou bien une résidence secondaire ? Cette décision peut avoir un impact sur le taux d’intérêt accordé par les banques.
Ensuite – et je ne le répèterai jamais assez : pensez location, location, location’ (« emplacement, emplacement, emplacement »)! Ici, c’est l’emplacement qui fait toute la valeur d’un bien immobilier, exactement comme en France !
Cela dit, il est assez difficile de se tromper si l’on choisit la Silicon Valley ou la ville de San Francisco même : les prix de l’immobilier ne cessent de monter.
Tout bien immobilier acheté dans l’une de ces deux zones sera un bon investissement, quoiqu’il arrive, dans un marché porté non seulement par les grandes entreprises de la tech comme Google, Facebook, Apple, mais également par un nombre important de start-ups à fort potentiels, ou encore de la prestigieuse université de Stanford.
Cet incroyable dynamisme fait que la région a été très peu affectée par la crise des subprimes en 2008 contrairement à la grande majorité du pays.
Pour vous donner un exemple, un maison de trois chambres achetée il y a dix ans à Palo Alto coûtait aux environs de 600 000 dollars à l’époque… Elle s’arrache aujourd’hui désormais aux alentours de trois millions ! Et les prix grimpent toujours. Une excellente nouvelle pour revendre la maison, le jour venu.
Investir.US : Quelles sont vos astuces pour bien se préparer à un achat ?
Catherine Hendricks : Assurez-vous d’être bien entourés et d’avoir envie de la même chose : si une personne souhaite acheter un appartement alors que le reste du groupe veut absolument une maison avec jardin, la réconciliation sera impossible !
Si l’un des acheteurs «cède» aux autres, personne ne profitera pleinement du bien. Selon moi, c’est le seul risque d’un achat en groupe : chaque investisseur doit être impliqué dans toutes les étapes de l’achat.
Une fois la décision prise, consultez absolument un agent, pour vous conforter dans votre décision d’une part, et pour vous assurer que vous comprenez le processus d’achat.
L’acquisition du bien va engendrer des frais additionnels en plus du prix du bien immobilier per se, il faudra prévoir de faire face à cela, et s’assurer que les conditions financières sont remplies mais dans certaines conditions… Il y aura aussi des bénéfices, comme la déduction des impôts d’un certain montant des intérêts.