S’implanter dans la Silicon Valley
S’implanter dans la Silicon Valley est un rêve qui demande beaucoup de préparation. Alors que la région de la Baie de San Francisco est considérée comme l’une des plus chères au monde, elle compte la deuxième plus grande communauté d’expatriés francophones après Londres.
Avec un climat très agréable toute l’année, d’excellentes écoles publiques – les meilleures des Etats-Unis – et les sièges sociaux des plus grandes entreprises high-tech comme Apple, Google, ou encore Facebook, un investissement immobilier dans la région ne sera jamais un faux pas.
Rencontre avec Catherine Hendricks, spécialiste immobilière dans la région depuis plus de quinze ans, qui accompagne les Français tentés par l’aventure.
San Francisco et la Baie : deux univers différents
Le dicton «location, location, location» – comprenez «emplacement, emplacement, emplacement» en Français – prend tout son sens dans la Silicon Valley.
à San Francisco, les jeunes cadres s’installent dans de petits studios et apprécient une vie nocturne bien remplie dans le quartier alternatif de South of Market, par exemple. Pendant la semaine, la plupart d’entre eux font l’aller-retour dans la Baie pour les géants de la high-tech, que cela soit pour Apple, Google, ou encore Facebook.
Dans la Baie, les jeunes cadres ainsi que les familles s’installent dans les jolies maisons «mid-century». «Les villes les plus sollicitées sont notamment Mountain View (Google), Los Altos, Redwood City, Palo Alto, Menlo Park, Cupertino avec l’Apple spaceship et Sunnyvale», explique Catherine Hendricks.
Ces villes, qui comptent les sièges sociaux de Google et de Facebook, sont connues pour leur végétation luxuriante, un climat tempéré et ensoleillé, mais surtout, de très bonnes écoles publiques.
Cette qualité de vie a un prix très élevé. «Pour une maison familiale, ne comptez pas moins de deux millions de dollars à Palo Alto», explique Catherine Hendricks. Les entreprises essaient d’adapter leur salaires, bonus, actions et avantages à ces prix de logement «car dans la Silicon Valley, un ingénieur gagne en moyenne beaucoup plus qu’en France», explique Catherine Hendricks.
Une demande forte, une offre faible
En effet, avec l’arrivée des meilleurs développeurs, ingénieurs ou encore chercheurs du monde entier – ce qu’on appelle l’effet «brain drain», ces petites villes tranquilles résidentielles croulent désormais sous les demandes.
«Comptez environ 20 candidatures par maison. Ajoutez à cela que la plupart des particuliers sont prêts à payer en cash. En moins d’une journée, la plupart des maisons sont parties, en raison du manque d’inventaire disponible de maisons», résume la spécialiste.
Alors, comment contrer cette tendance qui rend un achat extrêmement difficile ? «Le mieux, c’est de venir ici pendant quelques semaines pour une séance intense de repérage. Après avoir identifié la ville qui vous plaît, et le quartier dans lequel vous voulez vivre, l’idéal est d’être au courant, grâce à un agent spécialisé comme Catherine Hendricks, de ce qu’on appelle les biens off-market, c’est-à -dire ceux qui ne sont pas encore listés à la vente publiquement», développe la spécialiste.
Le plus important pour elle, c’est de «comprendre le marché grâce aux recommandations d’un agent immobilier expérimenté et reconnu dans la région». Car même si vous passez quelques semaines dans la région, rien ne remplace les conseils d’un expert !
A lire sur Investir.US : 5 conseils pour se créer un réseau dans la Silicon Valley
Vérifier un bien immobilier
En outre, beaucoup de persévérance et de moyens sont les clefs d’un achat dans la Silicon Valley. Mais une fois trouvé le joyau précieux, il vous faudra vérifier le bien immobilier – ainsi que le propriétaire. «Je ne le redirai jamais assez : les lois sont différentes ici ! Un vendeur et un acheteur ont chacun un agent qui a un fidutiary duty’ envers eux », ajoute Catherine Hendricks.
L’agent de l’acheteur doit constituer l’offre: il doit comprendre et expliquer les différentes inspections qui ont été effectuées – le toit, l’intérieur de la maison, les termites, la piscine si il y en a une, les fondations, et bien d’autres.
Il faut également qu’il s’assure que le vendeur est vraiment le propriétaire, travailler en liaison avec un banquier qui s’assurera de la validité des crédits de l’acheteur et de son pouvoir d’achat. Il devra également s’assurer du contenu du contrat et préparer l’offre en fonction des informations données par l’agent du vendeur. « Nous effectuons le travail du notaire, et bien d’autres choses », précise la spécialiste.
Un accompagnement à l’expatriation
Et parce qu’elle s’est installée aux Etats-Unis avec un Américain qui a vécu en France, Catherine Hendricks sait à quel point toute une famille doit se sentir à l’aise.
«On est quand même à l’autre bout du monde, et cela peut être déroutant.» Alors que plus de 75% des couples d’expatriés comptent une personne sans activité professionnelle, Catherine Hendricks apprécie tout particulièrement le fait de pouvoir accompagner ses clients dans leurs nouvelles vies.
«Que cela soit aussi bien les médecins et les assurances, les écoles, les courses, ou les cercles sociaux, je considère qu’un déménagement est tout aussi important qu’un achat immobilier», conclut t-elle. Car après tout, se sentir à la maison passe d’abord par se sentir chez soi…
S’implanter dans la Silicon Valley
S’implanter dans la Silicon Valley est un rêve qui demande beaucoup de préparation. Alors que la région de la Baie de San Francisco est considérée comme l’une des plus chères au monde, elle compte la deuxième plus grande communauté d’expatriés francophones après Londres.
Avec un climat très agréable toute l’année, d’excellentes écoles publiques – les meilleures des Etats-Unis – et les sièges sociaux des plus grandes entreprises high-tech comme Apple, Google, ou encore Facebook, un investissement immobilier dans la région ne sera jamais un faux pas.
Rencontre avec Catherine Hendricks, spécialiste immobilière dans la région depuis plus de quinze ans, qui accompagne les Français tentés par l’aventure.
San Francisco et la Baie : deux univers différents
Le dicton «location, location, location» – comprenez «emplacement, emplacement, emplacement» en Français – prend tout son sens dans la Silicon Valley.
à San Francisco, les jeunes cadres s’installent dans de petits studios et apprécient une vie nocturne bien remplie dans le quartier alternatif de South of Market, par exemple. Pendant la semaine, la plupart d’entre eux font l’aller-retour dans la Baie pour les géants de la high-tech, que cela soit pour Apple, Google, ou encore Facebook.
Dans la Baie, les jeunes cadres ainsi que les familles s’installent dans les jolies maisons «mid-century». «Les villes les plus sollicitées sont notamment Mountain View (Google), Los Altos, Redwood City, Palo Alto, Menlo Park, Cupertino avec l’Apple spaceship et Sunnyvale», explique Catherine Hendricks.
Ces villes, qui comptent les sièges sociaux de Google et de Facebook, sont connues pour leur végétation luxuriante, un climat tempéré et ensoleillé, mais surtout, de très bonnes écoles publiques.
Cette qualité de vie a un prix très élevé. «Pour une maison familiale, ne comptez pas moins de deux millions de dollars à Palo Alto», explique Catherine Hendricks. Les entreprises essaient d’adapter leur salaires, bonus, actions et avantages à ces prix de logement «car dans la Silicon Valley, un ingénieur gagne en moyenne beaucoup plus qu’en France», explique Catherine Hendricks.
Une demande forte, une offre faible
En effet, avec l’arrivée des meilleurs développeurs, ingénieurs ou encore chercheurs du monde entier – ce qu’on appelle l’effet «brain drain», ces petites villes tranquilles résidentielles croulent désormais sous les demandes.
«Comptez environ 20 candidatures par maison. Ajoutez à cela que la plupart des particuliers sont prêts à payer en cash. En moins d’une journée, la plupart des maisons sont parties, en raison du manque d’inventaire disponible de maisons», résume la spécialiste.
Alors, comment contrer cette tendance qui rend un achat extrêmement difficile ? «Le mieux, c’est de venir ici pendant quelques semaines pour une séance intense de repérage. Après avoir identifié la ville qui vous plaît, et le quartier dans lequel vous voulez vivre, l’idéal est d’être au courant, grâce à un agent spécialisé comme Catherine Hendricks, de ce qu’on appelle les biens off-market, c’est-à -dire ceux qui ne sont pas encore listés à la vente publiquement», développe la spécialiste.
Le plus important pour elle, c’est de «comprendre le marché grâce aux recommandations d’un agent immobilier expérimenté et reconnu dans la région». Car même si vous passez quelques semaines dans la région, rien ne remplace les conseils d’un expert !
A lire sur Investir.US : 5 conseils pour se créer un réseau dans la Silicon Valley
Vérifier un bien immobilier
En outre, beaucoup de persévérance et de moyens sont les clefs d’un achat dans la Silicon Valley. Mais une fois trouvé le joyau précieux, il vous faudra vérifier le bien immobilier – ainsi que le propriétaire. «Je ne le redirai jamais assez : les lois sont différentes ici ! Un vendeur et un acheteur ont chacun un agent qui a un fidutiary duty’ envers eux », ajoute Catherine Hendricks.
L’agent de l’acheteur doit constituer l’offre: il doit comprendre et expliquer les différentes inspections qui ont été effectuées – le toit, l’intérieur de la maison, les termites, la piscine si il y en a une, les fondations, et bien d’autres.
Il faut également qu’il s’assure que le vendeur est vraiment le propriétaire, travailler en liaison avec un banquier qui s’assurera de la validité des crédits de l’acheteur et de son pouvoir d’achat. Il devra également s’assurer du contenu du contrat et préparer l’offre en fonction des informations données par l’agent du vendeur. « Nous effectuons le travail du notaire, et bien d’autres choses », précise la spécialiste.
Un accompagnement à l’expatriation
Et parce qu’elle s’est installée aux Etats-Unis avec un Américain qui a vécu en France, Catherine Hendricks sait à quel point toute une famille doit se sentir à l’aise.
«On est quand même à l’autre bout du monde, et cela peut être déroutant.» Alors que plus de 75% des couples d’expatriés comptent une personne sans activité professionnelle, Catherine Hendricks apprécie tout particulièrement le fait de pouvoir accompagner ses clients dans leurs nouvelles vies.
«Que cela soit aussi bien les médecins et les assurances, les écoles, les courses, ou les cercles sociaux, je considère qu’un déménagement est tout aussi important qu’un achat immobilier», conclut t-elle. Car après tout, se sentir à la maison passe d’abord par se sentir chez soi…
S’implanter dans la Silicon Valley
S’implanter dans la Silicon Valley est un rêve qui demande beaucoup de préparation. Alors que la région de la Baie de San Francisco est considérée comme l’une des plus chères au monde, elle compte la deuxième plus grande communauté d’expatriés francophones après Londres.
Avec un climat très agréable toute l’année, d’excellentes écoles publiques – les meilleures des Etats-Unis – et les sièges sociaux des plus grandes entreprises high-tech comme Apple, Google, ou encore Facebook, un investissement immobilier dans la région ne sera jamais un faux pas.
Rencontre avec Catherine Hendricks, spécialiste immobilière dans la région depuis plus de quinze ans, qui accompagne les Français tentés par l’aventure.
San Francisco et la Baie : deux univers différents
Le dicton «location, location, location» – comprenez «emplacement, emplacement, emplacement» en Français – prend tout son sens dans la Silicon Valley.
à San Francisco, les jeunes cadres s’installent dans de petits studios et apprécient une vie nocturne bien remplie dans le quartier alternatif de South of Market, par exemple. Pendant la semaine, la plupart d’entre eux font l’aller-retour dans la Baie pour les géants de la high-tech, que cela soit pour Apple, Google, ou encore Facebook.
Dans la Baie, les jeunes cadres ainsi que les familles s’installent dans les jolies maisons «mid-century». «Les villes les plus sollicitées sont notamment Mountain View (Google), Los Altos, Redwood City, Palo Alto, Menlo Park, Cupertino avec l’Apple spaceship et Sunnyvale», explique Catherine Hendricks.
Ces villes, qui comptent les sièges sociaux de Google et de Facebook, sont connues pour leur végétation luxuriante, un climat tempéré et ensoleillé, mais surtout, de très bonnes écoles publiques.
Cette qualité de vie a un prix très élevé. «Pour une maison familiale, ne comptez pas moins de deux millions de dollars à Palo Alto», explique Catherine Hendricks. Les entreprises essaient d’adapter leur salaires, bonus, actions et avantages à ces prix de logement «car dans la Silicon Valley, un ingénieur gagne en moyenne beaucoup plus qu’en France», explique Catherine Hendricks.
Une demande forte, une offre faible
En effet, avec l’arrivée des meilleurs développeurs, ingénieurs ou encore chercheurs du monde entier – ce qu’on appelle l’effet «brain drain», ces petites villes tranquilles résidentielles croulent désormais sous les demandes.
«Comptez environ 20 candidatures par maison. Ajoutez à cela que la plupart des particuliers sont prêts à payer en cash. En moins d’une journée, la plupart des maisons sont parties, en raison du manque d’inventaire disponible de maisons», résume la spécialiste.
Alors, comment contrer cette tendance qui rend un achat extrêmement difficile ? «Le mieux, c’est de venir ici pendant quelques semaines pour une séance intense de repérage. Après avoir identifié la ville qui vous plaît, et le quartier dans lequel vous voulez vivre, l’idéal est d’être au courant, grâce à un agent spécialisé comme Catherine Hendricks, de ce qu’on appelle les biens off-market, c’est-à -dire ceux qui ne sont pas encore listés à la vente publiquement», développe la spécialiste.
Le plus important pour elle, c’est de «comprendre le marché grâce aux recommandations d’un agent immobilier expérimenté et reconnu dans la région». Car même si vous passez quelques semaines dans la région, rien ne remplace les conseils d’un expert !
A lire sur Investir.US : 5 conseils pour se créer un réseau dans la Silicon Valley
Vérifier un bien immobilier
En outre, beaucoup de persévérance et de moyens sont les clefs d’un achat dans la Silicon Valley. Mais une fois trouvé le joyau précieux, il vous faudra vérifier le bien immobilier – ainsi que le propriétaire. «Je ne le redirai jamais assez : les lois sont différentes ici ! Un vendeur et un acheteur ont chacun un agent qui a un fidutiary duty’ envers eux », ajoute Catherine Hendricks.
L’agent de l’acheteur doit constituer l’offre: il doit comprendre et expliquer les différentes inspections qui ont été effectuées – le toit, l’intérieur de la maison, les termites, la piscine si il y en a une, les fondations, et bien d’autres.
Il faut également qu’il s’assure que le vendeur est vraiment le propriétaire, travailler en liaison avec un banquier qui s’assurera de la validité des crédits de l’acheteur et de son pouvoir d’achat. Il devra également s’assurer du contenu du contrat et préparer l’offre en fonction des informations données par l’agent du vendeur. « Nous effectuons le travail du notaire, et bien d’autres choses », précise la spécialiste.
Un accompagnement à l’expatriation
Et parce qu’elle s’est installée aux Etats-Unis avec un Américain qui a vécu en France, Catherine Hendricks sait à quel point toute une famille doit se sentir à l’aise.
«On est quand même à l’autre bout du monde, et cela peut être déroutant.» Alors que plus de 75% des couples d’expatriés comptent une personne sans activité professionnelle, Catherine Hendricks apprécie tout particulièrement le fait de pouvoir accompagner ses clients dans leurs nouvelles vies.
«Que cela soit aussi bien les médecins et les assurances, les écoles, les courses, ou les cercles sociaux, je considère qu’un déménagement est tout aussi important qu’un achat immobilier», conclut t-elle. Car après tout, se sentir à la maison passe d’abord par se sentir chez soi…