Les pépites françaises sont nombreuses à rêver de poser leurs valises aux Etats-Unis. Pour les aider, les conseillers du commerce extérieurs de la France (aussi appelés CCE) de la région de New York viennent de lancer DreamStart, un programme de mentorat.
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DreamStart, pour que le rêve d’entreprendre aux USA devienne réalité
Un an de mentorat gratuit
Une année de mentorat gratuit pour développer son affaire à New York. DreamStart est le dernier projet des conseillers du commerce extérieur de la France basés dans la mégalopole. Objectif : aider les startups à s’établir ou à se développer aux Etats-Unis.
Un écosystème startup attractif à New York
« Souvent, les entrepreneurs font face à un certain paradigme, de grosses difficultés culturelles qu‘ils n‘imaginent même pas et une période d‘adaptation nécessaire », souligne Patricia Carreras, présidente du comité startup au sein des CCE et de IC&A Inc., une agence de conseil aux entrepreneurs expatriés installée dans l’Upper East Side. Elle n’oublie cependant pas de de vanter les mérites de l’écosystème de New York qui attire les startups françaises, notamment d’un point de vue fiscal, grâce aux efforts réalisés par l’administration Bloomberg.
100 mentors potentiels chez les CCE de New York
Dans le cadre de DreamStart, une centaine de CCE new-yorkais peuvent potentiellement être appelés à devenir des mentors pro-bono sur les questions d’immigration, de taxes, de localisation, les problèmes légaux concernant le choix de la structure, mais aussi concernant la sélection des structures qui bénéficiera du programme. « Attention cependant, nous avons établi un code de conduite. Le rôle du mentor est de guider, de tenir la main au startupper, mais pas de prendre une participation à son projet », prévient Patricia Carreras.
Comment participer au programme ?
Pour participer, il suffit qu’un des créateurs de la jeune pousse soit français. Ensuite, il faut remplir un questionnaire en ligne pour présenter la startup, les services, le marché concurrentiel et ses motivations. « DreamStart est ouvert à tous les secteurs d‘activité », précise la CCE. Avec peut-être un intérêt pour les entreprises qui s’intéressent aux médias et à l’entertainment en général, l’IT, les softwares et, tout ce qui est relatif à la santé, des pôle de compétitivé en pointe dans la région.
D‘ici la fin du mois d‘octobre, les startups choisies devraient pouvoir recevoir les premiers conseils et bénéficier du réseau des conseillers du commerce extérieur de la France comme la Banque Publique d’Investissement (BPI) ou encore le New York French Tech Hub.
Regarder l’interview de Paul Bensabat, président des CCE en Amérique du Nord