Le Grand Pitch : un oral pour les startups françaises à  New York

Le 10 novembre prochain, cinq startups françaises, francophones ou francophiles pourront présenter leur projet devant une cinquantaine de business angels basés à  New York. Les jeunes pousses intéressées peuvent candidater au Grand Pitch jusqu’au 21 octobre.

Investir dans les pépites prometteuses, c’est la mission d’ISAI, un fonds d’entrepreneurs pour soutenir les sociétés Internet à  fort potentiel. Paul Strachman travaille pour ISAI comme venture partner. Pour aider ses compatriotes français, les francophones et les francophiles, (« les fameux 3 F ») à  grandir au pays de l’Oncle Sam, cet ancien de Standford University, diplômé des Ponts et Chaussées va co-organiser Le Grand Pitch, le 10 novembre prochain.

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L’étape compliquée du financement

Un concours qui est parti d’un simple constat : « pour les entrepreneurs français installés aux USA, l’étape la plus compliquée c’est souvent la levée de financement », les périodes appelées pre-seed et seed. Problème : il y a peu de business angels en France et ils sont peu structurés.

« Et, aux USA, lorsque les startups françaises sont mises en contact, les Américains ne comprennent pas forcément leurs parcours, ni leur diplôme, ni le système d’éducation français »

souligne Paul Strachman. D’autant plus quand le contexte socio-économique de ces derniers jours, avec notamment le conflit social entre le patronat et les salariés d’Air France, n’aide pas l’image de l’entrepreneuriat français.

L’écosystème startups partenaires de l’événement

« De plus, beaucoup de structures existent mais pas pour le financement particulier des étapes « angels » qui se situent entre 500 000 et un million de dollars. »

Le Grand Pitch a ciblé les pépites adhérentes de plusieurs organisations comme les anciens des grandes écoles françaises de HEC, de l’ESSEC ou encore les membres de SparkLabs, l’incubateur tech et média new-yorkais situé sur Broadway près d’Union Square et fondé en 2013 par Christophe Garnier, un autre Français.

Les 3 F peuvent candidater jusqu’au 21 octobre

Jusqu’au 21 octobre, les startups dans la tech et le web qui ont au moins un des « 3 F », un pied aux USA et qui ont levé moins de 500 000 dollars jusqu’à  présent peuvent envoyer un dossier de candidature. Le 10 novembre, les cinq personnes pitcheront 5 minutes, en anglais, leur projet devant une cinquantaine de business angels triés sur le volets et un jury composé d’un entrepreneur, d’un VC et d’un investisseur qui posera les questions-clés. « C’est une première rencontre qui devrait en amener d’autres », assure l’organisateur, ancien conseiller stratégique pour les salles de sport de luxe Equinox.

Le Grand Pitch sur la côte Ouest en 2016 ?

Convaincu du talent des ingénieurs français, il est aussi persuadé qu’au moment où l’écosystème des startup françaises sera aidé, il en sera de même pour ses compatriotes expatriés. « Quand il y aura plus de Français dans les portefeuilles américains et donc dans la chaîne de financement, ce sera plus simple pour tous les entrepreneurs qui voudront venir aux USA car ils seront à  deux ou trois degrés de connexion d’une personne qui comprend leur parcours. »

Après New York, les organisateurs du Grand Pitch, en partenariat avec la Banque Publique d’Investissement, espèrent organiser le même concours sur la côte Ouest des Etats-Unis.

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